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Alain Genty
Alain Genty est né le 22 septembre 1958 à Nogent-sur-Seine.
La carrière de ce compositeur et musicien autodidacte, est marquée
par sa diversité. Il s'intéresse à ses débuts aux musiques
progressives (Dexter Ward, Opa Locka…) avant de se passionner pour les musiques
traditionnelles de Bretagne, lorsqu'il entre dans la formation Barzaz, aux côtés de Yann-Fañch Kemener, Jean-Michel Veillon et
Gilles Le Bigot.
En 1989, il enregistre, avec cette formation, un premier album breton :
Ec'Honder. Cet album marque son époque et devient une référence.
Les accompagnements traditionnels arrangés de manière moderne soulignent
avec force la voix de Yann-Fañch Kemener.
Entre 1989 et 1991, il fait partie de Den, toujours aux côtés de
Jean-Michel Veillon.
L'année suivante, au sein de la formation Gwerz,
il participe à l'enregistrement de l'album Gwerz Live.
Cet album devient rapidement une référence en Bretagne.
La formation qui s'est déjà imposée sur les scènes nationales depuis le début des années
80, poursuit dès lors une brillante carrière.
En 1993, il est présent sur l'album de Jean-Michel Veillon,
E Koad Nizan, avant d'accompagner, aussi, une autre formation mythique bretonne,
Skolvan, de Yann-Fañch Perroches,
avec laquelle il participe à l'enregistrement de Swing and Tears,
en compagnie de Yann-Fañch Kemener et
Marcel Guilloux. Puis il devient le bassiste d'une formation récente,
mais néanmoins déjà impressionnante, An Tour-Tan de Didier Squiban. On le retrouve d'ailleurs sur l'album
Penn-Ar-Bed.
Avec Didier Squiban,
il joue aux côtés de Jean-Michel Veillon,
Manu Lann-Huel, Yann-Fañch Kemener,
Ronan Le Bars, Gilles Le Bigot,
Stéphane Le Dréau… Il se produisent lors du festival de Brest 96 et au Bataclan, pour un concert exceptionnel, au mois d'avril 1998.
En 1994, il fonde son propre groupe, le "Alain Genty Groupe", avec Jacky Molard (violon), Jean-Michel Veillon
(flûtes, bombarde), Patrick Molard
(cornemuses, flûtes), Yannick Jory (saxophones),
Thierry Garcia (guitares) et Patrick Boileau (batterie, percussions).
Ensemble, ils réalisent un premier album, dès 1994. La Couleur du Milieu
permet à Alain Genty de se faire connaître du public sous son propre nom.
Desormais, Alain Genty s'investit pleinement dans sa nouvelle formation, multipliant les concerts
et les festivals. On le retrouve à Paris au Passage du Nord-Ouest (5/12/94)
et à la Grande Halle de La Villette (31/05 et 1/06/96),
en Bretagne, dans deux éditions du Festival Interceltique de Lorient (95 et 97),
à la Passerelle - Scène Nationale de Saint-Brieuc (16/01/98).
Alain s'est aussi produit en compagnie de son groupe à Reims
(Scène Nationale Le Manège, 3 avril 96), à Saint-Chartier,
pour la 22° édition des Rencontres Internationales de Luthiers et Maîtres
Sonneurs (13/07/97) et en Espagne, à Ortigueira, pour le 11° Festival Interceltico
do Mondo Celta.
En mai 1998, il sort son nouvel album, Le Grand Encrier, sur lequel on peut entendre
Yann-Fañch Kemener chanter sur un texte de sa composition.
Ce disque offre une très large place aux musiques bretonnes et gaëliques, tintées de "parfums" d'Afrique et d'Orient.
Depuis, Alain Genty et son groupe entament une tournée de plusieurs mois, qui les
mènera de Paris à la Bretagne, en passant par l'Espagne.
Alain Genty travaille aussi en tant qu'arrangeur-réalisateur
pour le chanteur de raï Cheb Mami (Meli Meli, 1998), pour Tony Mc Manus
(Pourquoi Québec ? 1998) et pour Gérard Delahaye
(La ballade du Nord-Ouest, 1997).
Il compose aussi pour le théâtre et le cinéma, notamment
pour un documentaire sur Jean-Marie Tjibaou
(porte-parole des indépendantistes de Nouvelle-Calédonie) :
La Parole assassinée (1998).
Il s'intéresse aussi a la danse contemporaine,
et pour les chorégraphes Josiane Rivoire et Liz Noakes,
compose les musiques de plusieurs ballets (Les petites affaires, 1989 ; Les Tambours, 1991 ; Feet Forward, 1989).
Depuis 1988, il accompagne à la basse plusieurs musiciens, comme Sapho (1996), Thierry Robin, qui travaille avec
Erik Marchand, dans le trio et pour le Taraf de Caransebes (1997), Orion (1997), Bernie Bonvoisin (1991)…
Alain Genty s'est spécialisé dans l'adaptation à la basse fretless
(basse électrique, sans barrette et à 5 cordes)
des mélodies bretonnes et gaéliques, traditionnellement jouées à la flûte ou à la cornemuse.
De 1995 à 2002, en compagnie de son groupe Alain Genty se lance dans
une série de concerts et de festivals. Notamment dans Bal tribal aux côtés de
Patrick Molard. Il participe, en tant que musicien, arrangeur ou mixeur, à de
nombreux projets discographiques dans les musiques du Maghreb, pour le cinéma,
le théâtre, la danse contemporaine, le rock, la chanson....
Dans la musique bretonne, on le retrouve successivement aux côtés de Didier
Squiban (Penn ar Bed), Tony Mc Manus, Orion (Restless
Home), Jean-Michel Veillon
(Er Pasker), Soïg Sibéril
(Gwenojenn), Jacques Pellen
(Celtic Procession), Les frères Molard (Bal Tribal), Toud'Sames.
On le croise également sur le chemin de Kornog,
de Yann-Fanch Kemener (Une Petite
lanterne, Le Grand Encrier, Penn ar Bed...).
En 2004, c'est toujours aux côtés du sonneur Patrick
Molard, qu'il participe à la création du Duo Molard - Genty,
cornemuse biniou - basse fretless. Les deux compères se connaissent de longue
date et c'est un duo déjà travaillé sur Den, Gwerz,
Bal Tribal, qu'ils nous présenteront dans le courant de l'été. Patrick
Molard, proposera après le succès du Duo Molard - Dan ar Braz, un
nouveau souffle, plus grave cette fois-ci, à ses instruments.
Jérémie Pierre JOUAN
Source :
Dossier de Presse (Alain Genty).
Complément d'information (YF Kemener, Alain Genty).
Corrections (Alain Genty).
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